PRE-OUVERTURE A WALL STREET - Fort recul attendu à l'ouverture : / A 15h30, le CAC40 cède 3,70% à 3 304 points !!!!

AOF) - Les futures sur indices prédisent une ouverture en forte baisse des marchés américains dans le sillage des bourses européennes. Les investisseurs craignent un ralentissement de l'économie mondiale et s'inquiètent du regain de tension dans la péninsule coréenne. L'euro est toujours sous pression, à 1,2192 dollar. La publication aux USA d'un indice immobilier légèrement supérieur aux attentes n'a pas rassuré les marchés. Peu avant l'ouverture, les futures sur indices Nasdaq 100 et S&P 500 reculaient respectivement de 2,28% à 1 771,25 points et de 2,59% à 1 043,30 points.

Hier à Wall Street
Les marchés actions américains ont terminé en repli marqué malgré un indicateur économique encourageant. La journée a effet bien débuté avec l'annonce de chiffres de reventes de logements au plus haut depuis cinq mois aux Etats-Unis en avril. Mais les investisseurs ont accueilli avec défiance le sauvetage de la caisse d'épargne Cajasur par la Banque d'Espagne en Europe. Ils s'inquiètent des conséquences des problèmes européens sur la croissance américaine. Le Dow Jones a clôturé sur une perte de 1,24% à 10066,57 points. Le Nasdaq Composite a cédé 0,69% à 2213,55 points.

Les chiffres macroéconomiques
L
'indice Case-Shiller des prix immobiliers est resté stable au mois de mars alors que les analystes attendaient un recul de 0,3%.

A 16h, les investisseurs prendront connaissance avec l'indice de confiance des consommateurs du Conference Board pour le mois de mai.

Les valeurs à suivre

BLACKSTONE
Blackstone se serait associé aux fonds Carlyle Group et TPG pour former un consortium visant à racheter le groupe de santé australien Healthscope selon plusieurs sources de presse. Le processus de due diligence aurait débuté alors que le groupe australien a ouvert ses comptes hier.

MEDTRONIC
Medtronic, le premier groupe d'équipements médicaux mondial, a annoncé des résultats trimestriels en forte hausse, soutenus par un effet de base favorable et les ennuis de son rival Boston Scientific. Au quatrième trimestre de son exercice 2009-2010, le chiffre d'affaires de la société américaine a progressé de 10% à 4,2 milliards de dollars grâce notamment à la suspension des ventes aux Etats-Unis des défibrillateurs cardiaques implantables de Boston Scientific pendant un mois. Le bénéfice net s'est établi à 954 millions de dollars, ou 86 cents contre 103 millions, ou 9 cents un an plus tôt.

SARA LEE
Le spécialiste des produits de grande consommation Sara Lee a annoncé son intention de modifier le calendrier de rachat d'actions pour 2010 en utilisant une partie du montant issu de la cession en cours des activités Household & Body Care pour racheter jusqu'à 800 millions de dollars d'actions. Le programme actuellement en cours de 500 millions de dollars annoncé en mars devrait être finalisé cet été.




AOF - EN SAVOIR PLUS

LEXIQUE

Demandes hebdomadaires d'allocation chômage : Cette statistique américaine, qui est publiée chaque jeudi à 14h30, donne le nombre de nouvelles demandes d'allocation chômage sur la semaine se terminant le samedi précédent. Elle est un indicateur de la santé du marché de l'emploi aux Etats-Unis, mais est cependant volatile. Il est plus pertinent de surveiller son évolution sur plusieurs semaines. Les économistes surveillent ainsi la moyenne mobile de cette donnée sur quatre semaines.
Inflation : L'inflation est la hausse du niveau général des prix, entraînant une baisse durable du pouvoir d'achat de la monnaie. Elle est généralement évaluée au moyen de l'Indice des prix à la consommation (IPC).
D'une manière générale, une forte inflation profite au débiteur, tandis que le créditeur en pâtit. Pour jauger l'inflation, les banques centrales s'intéressent à l'indice des prix à la consommation sous-jacent, c'est-à-dire hors les éléments volatils que sont l'énergie et l'alimentation. On parle alors d'indice des prix à la consommation «core». La Fed privilégie l'indice PCE «core» qui mesure l'évolution des prix liés à la consommation des ménages. Le niveau d'inflation considéré comme acceptable par la BCE est de 2 % l'an.

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